A chaque époque ses hommes et pour chacun, une heure. Nous croyons fermement qu'un appel nous est lancé et pour notre génération, il faut être au rendez-vous de l'histoire», a déclaré hier, vendredi 31 août 2012, Ebagnerin Joseph Léon, actuel secrétaire général adjoint de l'UGTCI qui lançait officiellement sa campagne au poste de secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Côte d'ivoire. A cette occasion, la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères sise au Plateau a refusé du monde. Les secrétaires généraux des syndicats affiliés à l'UGTCI et les délégués au congrès sont venus de Bouaké, de Yamoussoukro, de Toumodi, de Gagnoa, etc. pour démontrer leur soutien au «candidat de l'espoir». M. Ebagnerin avait également à ses côtés, Mme Gnonsaé Hélène, 5ième secrétaire générale adjoint, M. Dorgelès Adouété, 4ième secrétaire général adjoint,
M. Paul Gnélou, secrétaire général du SNEPPCI et M. Ekanza Koffi Joseph, directeur de campagne. Fort de ces soutiens de taille et devant une salle archicomble, le candidat n'a eu aucune peine à justifier sa candidature. «A travers tous les contacts que nous avons eux avec nos bases d'Abidjan et de l'intérieur, la volonté du changement est manifeste et s'imposera car elle a été traduite de manière unanime. Il nous faut aujourd'hui réorienter notre approche syndicale car les exigences de l'heure nous imposent. (...) Il nous est fait l'impérieux devoir de nous inscrire dans un partenariat des plus pro-actifs assis sur une plate-forme de dialogue constant, permanent et persévérant. Il nous faut aider notre pays à refaire surface suite à la crise bien regrettable que nous avons connue», explique-t-il sous un tonnerre d'applaudissements non sans saluer l'ouverture qui est faite par le gouvernement à travers le Forum social pour lequel, une fois élu, il sera invité à faire valoir les préoccupations qui assaillent les travailleurs et travailleuses de Côte d'ivoire pour des solutions durables. «Les solutions ne peuvent pas être toutes acquises d'entrée de jeu et il nous appartiendra de nous organiser dans une thématique de compromis équitables où tous serions gagnants », ajoute-t-il. Parlant de la «maison UGTCI », Ebagnerin Joseph a également défini ses priorités en douze points dont les plus significatifs sont : l'obtention d'une concertation avec l'Etat et les autorités patronales des avancées significatives et encourager le gouvernement à la ratification des conventions pertinentes du BIT, l'établissement d'un partenariat avec les ressources humaines des entreprises pour le respect des lois et de la réglementation du travail et œuvrer pour la réforme du code du travail, du statut général de la fonction publique et de la convention collective et s'engager pour un programme de mise en œuvre des conventions collectives interprofessionnelles, des accords d'établissement par branche professionnelle et un code de santé et de sécurité au travail. Selon lui, il pense que cette «maison» se doit de redorer son blason. Et, c'est pour cela qu'il s'engage et fait le serment de redonner à la centrale syndicale ses lettres de noblesse. Le 8ième congrès de l'UGTCI est prévu du 6 au 8 septembre prochain à la Bourse du Travail à Treichville.